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vendredi 26/01/2024

Le cap des 500 pour Maxime Gonalons !

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Avec 503 matchs pros en clubs, 511 si on ajoute ses 8 sélections en équipe de France, Maxime Gonalons fait désormais partie d’un cercle très fermé. A l’approche de sa 504e apparition, contre Strasbourg (dimanche, 15 heures), le milieu de terrain jette un coup d’œil dans le rétro pour revenir sur ses 15 saisons au plus haut niveau.

Huit saisons chez lui à l’Olympique Lyonnais dont cinq durant lesquelles il aura été capitaine (2009-2017), une à la Roma (2017-2018), une autre à Séville (2018-2019) puis trois à Grenade (2019-2022) avant de poser ses valises au Clermont Foot 63 à l’été 2022 alors que le club s’apprêtait à débuter sa deuxième saison dans l’élite. A 34 ans, Maxime Gonalons n’affiche pas moins de 15 saisons en pro pour un total de 503 matchs. Un CV qui force le respect.

De tes 503 matchs professionnels lequel t’as le plus marqué ? 

(Il réfléchit) C’est difficile. Il y en a tellement… Si je devais en donner un, je citerais le premier, au tout début de ma carrière quand on est allé à Liverpool avec l’OL. C’est le match qui me propulse aux yeux du grand public, moi, le jeune du centre de formation que peu de monde connaissait. Mais, c’est vraiment une question dure. Parce que j’aurais aussi bien pu citer de grandes victoires en championnat ou en coupe d’Europe. Mais celui de Liverpool est vraiment spécial. En plus je marque. Après, la victoire en finale de Coupe de France a aussi été un moment très spécial.

Justement, comment tu as vécu ce premier match pro ? 

C’était un sentiment très particulier surtout que c’était avec mon club formateur, mon club de cœur. Il y a eu beaucoup d’émotions parce que c’était le résultat de beaucoup de travail et de beaucoup de sacrifices durant toutes les saisons précédentes. C’était un grand moment pour moi. Et pour ne rien gâcher, on avait décroché la qualification en Ligue des Champions en plus. Quand j’y repense, je me dis que si ça c’était mal passé la suite aurait pu être complètement différente. Dans la vie, il y a des moments où il ne faut pas se rater. Ce match en était un.

Est-ce qu’il y a un joueur qui t’as plus marqué que les autres ? 

Un, non. Il y en a beaucoup. Aussi bien en clubs qu’en sélection. Ribéry, Benzema, Dzeko, De Rossi, Banega, Jesus Navas… A Lyon, j’ai aussi eu la chance de côtoyer des joueurs comme Lisandro, Juninho, Cris, Lloris, des mecs qui ont été champions à de nombreuses reprises. Et puis il y a aussi les plus jeunes, ceux avec qui j’étais en formation, les Grenier, Lacazette, Umtiti, Fékir. Avec tous ces joueurs on a vécu de grands moments, on a partagé de belles émotions.

Lequel de tes clubs t’as le plus marqué ? 

J’ai essayé de laisser une partie de moi dans l’histoire de tous les clubs où j’ai joué. Je suis quelqu’un qui fait toujours les choses à fond. Parfois, il y a eu des périodes plus compliquées, avec des blessures. Mais, au final, j’ai pris du plaisir partout. Après, bien sûr, l’Olypique Lyonnais a une place toute particulière dans ma carrière. Je pense avoir réussi à laisser une empreinte dans l’histoire de mon club formateur.

Quel regard tu portes sur ton parcours en équipe de France ? 

Représenter son pays, c’est ce qu’il y a de plus fort. Je n’ai pas eu la chance de jouer une Coupe du Monde ou un Euro, même si je ne suis pas passé loin au Brésil vu que j’étais réserviste. C’est vraiment quelque chose d’incroyable de jouer en équipe de France. C’est une toute autre pression. Là, c’est le très très haut niveau.

Est-ce qu’il y a un entraîneur qui t’as plus marqué que les autres ?

Rémi Garde, Bruno Génésio… Je pourrais tous les citer. Ils ont tous œuvré à ma progression. Tous les entraîneurs que j’ai eu avaient une approche et une façon de travailler différentes. Par exemple, quand on voit ce que fait Didier Deschamps avec l’équipe de France, on peut dire que c’est l’un des meilleurs entraîneurs du monde. A Grenade, Diego Martinez a été important. Avec lui, on a écrit l’histoire du club pendant deux saisons incroyables. Et puis il y a Pascal Gastien maintenant. C’est un coach qui adore le foot, un vrai passionné qui fait un super boulot ici. Tous mes coachs ont eu un rôle important et je les remercie tous pour ce qu’ils m’ont apporté. Et je n’oublie pas ceux que j’ai eus en préformation et en formation. Ce sont les architectes de la réussite de beaucoup de jeunes joueurs.

Quel est ton plus beau souvenir au Clermont Foot 63 ? 

Ce n’est pas forcément un match, c’est plutôt toute la saison dernière. On a écrit une belle page de l’histoire du club en finissant 8es. Compte-tenu de notre budget c’est exceptionnel. Et puis il y a la victoire à Paris, même si on connaît le contexte dans lequel les Parisiens étaient avec l’accident de Sergio Rico, pour finir en apothéose. 

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