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jeudi 16/05/2024

Johan Gastien dans le club des 100 !

Actualités

En marge du dernier match de la saison à domicile face à l’OL, Johan Gastien a reçu des mains de Yannick Flavien (conseiller du président) un maillot symbolique signifiant ses 100 matchs joués en Ligue 1 Uber Eats. Comme un symbole, c’est sur la pelouse du Parc face au Paris-Saint-Germain que Johan Gastien a franchi ce cap il y a quelques semaines. Retour sur quelques moments marquants.

Quel souvenir gardes-tu de ton premier match en Ligue 1 ?

(Il sourit) Je crois que c’était contre l’OL avec Dijon, non ? J’ai un bon souvenir de ce match. Il me semble que j’étais entré en fin de match et qu’on avait gagné 4-2. C’était un match fou, en plein été, avec une grosse ambiance et un club promu qui gagnait contre une grosse équipe de Ligue 1. Tout était beau. C’était un moment magnifique.

Est-ce qu’il y a un match qui t’a plus marqué que les autres ?

Il y en a beaucoup, mais en tant que supporter du PSG, le premier match au Parc avec Dijon c’était quelque chose. On avait perdu 3-0. En face, il n’y avait que des stars. Thiago Silva, Cavani, Di Maria… À ce moment-là, pour moi c’était impensable de jouer contre eux. Après, mes meilleurs souvenirs en Ligue 1, je les ai avec le Clermont Foot 63. Quand on avait gagné au Vélodrome ou au Parc c’était incroyable.

Quel regard portes-tu sur ton évolution depuis tes débuts en L1 avec Dijon en 2016 ?

L’homme a changé, j’ai beaucoup plus d’expérience. À l’époque, j’étais plus foufou. C’était la découverte totale. Aujourd’hui, c’est complètement différent. Je prends plus de recul sur les choses. En 2016, j’étais le petit mec de Niort qui débarquait en Ligue 1. C’était un peu inespéré pour moi. C’est comme la montée avec Clermont, je ne m’y attendais pas du tout. On a fait une sacrée route depuis cette époque, mais jouer en Ligue 1 ce ne sera jamais quelque chose de banal pour moi.

Est-ce que vivre ça aujourd’hui avec son père sur le banc a une saveur particulière ?

La première année quand on est monté, oui. Pour être franc, on ne pensait pas en arriver là et encore moins tous les deux ensemble. Mais ça ne dure qu’une dizaine de matchs et après ça passe.

Quels sont les joueurs que tu as croisés qui t’ont le plus marqué ?

Celui qui m’a le plus impressionné c’est Thiago Motta. C’est sa facilité qui m’a surtout marqué. J’ai joué contre beaucoup de très bons joueurs comme Messi, Mbappé ou Neymar, mais Motta c’était différent. Il jouait au même poste que moi du coup je me suis identifié à lui. Après, si on parle de ceux avec qui j’ai joué, c’est surtout des carrières comme celle de Pierre Lees-Melou qui m’ont marqué. Quand tu vois d’où il vient pour aujourd’hui faire partie des meilleurs joueurs de Ligue 1 c’est remarquable.

Tu as des amis aujourd’hui en Ligue 1 ?

Au-delà des joueurs de l’effectif pas plus que ça. J’ai toujours dit que j’étais un joueur de Ligue 2 donc mes amis sont plutôt en Ligue 2 (rire). Et puis je n’ai pas fait beaucoup de clubs de Ligue 1 finalement donc bon… Cela étant, il y a certains joueurs avec qui je m’entends bien comme Wesley Saïd, par exemple. Mais, en tant qu’amis vraiment, il y a Pierre Lees-Melou et Brendan Chardonnet.

Ça fait quoi d’avoir 100 matchs de Ligue 1 au compteur ?

Déjà, c’était un rêve de jouer en Ligue 1 un jour. Je ne pensais pas que ça arriverait pour être honnête même si quand je signe à Dijon j’arrive dans un club de Ligue 2 ambitieux et qui vient de finir 4e de Ligue 2 la saison précédente. À Clermont, c’était presque inenvisageable. Quand je fais le bilan, je suis très content d’avoir passé le cap des 100 matchs en Ligue 1. Ça veut dire que je peux être un bon petit joueur de Ligue 1.

Qu’est-ce qui t’as le plus marqué des trois dernières saisons en Ligue 1 avec le CF63 ?

On pourrait penser de l’extérieur que c’est la 2e saison parce qu’on a fait de très bons résultats, mais ma plus grosse émotion c’est quand on apprend le maintien sur la pelouse de Strasbourg la première année. C’était exceptionnel. C’est un moment qui est dans le top 3 de mes émotions foot depuis petit. Après, on a aussi fait quelques exploits significatifs en allant gagner à Marseille, à Paris et à Lyon. Ce sont des choses qui n’arrivent pas à tous les joueurs, surtout quand tu joues le maintien et que tout le monde te voit descendre avant même que le championnat ne commence.

Avec cette expérience, quel rôle as-tu dans le groupe ?

Je ne suis pas coach dans l’âme comme mon père, mais je suis arrivé au club avec déjà une certaine expérience. J’avais fait quelques matchs en Ligue 1 et j’avais joué dans de bons clubs de Ligue 2. Même si aujourd’hui c’est encore un peu différent, à l’époque j’étais déjà assez écouté. C’est un rôle que j’aime bien. Donner des conseils, transmettre ce qu’on m’a transmis, c’est quelque chose qui me plaît.

Est-ce que le fait d’être devenu papa a changé quelque chose ?

Ça se voit depuis l’extérieur ça non ? (rire) Bien sûr que ça te change. Aujourd’hui, je prends plus sur moi. Les retours à la maison sont un peu moins difficiles même quand tu as perdu parce que les enfants sont complètement déconnectés du monde du foot et te redonnent le sourire. Ça t’apprend à relativiser

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