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vendredi 19/05/2023

Emmanuel Gas et Bruno Grougi (SB29) se racontent

Actualités

Champions de National en 2007, Emmanuel Gas et Bruno Grougi ont partagé une saison sur le terrain sous les couleurs du Clermont Foot 63 avant que le premier n’intègre le staff de Didier Ollé-Nicole. Les deux saisons suivantes, l’actuel adjoint de Pascal Gastien a donc été l’entraîneur du second. Avant qu’il ne s’envole pour Brest où, aujourd’hui, il suit le même chemin qu’Emmanuel Gas. Une histoire commune et un parcours presque similaire qu’ils nous racontent avant le Stade Brestois 29 – Clermont Foot 63 de dimanche (15 heures, Prime Vidéo).

Quel souvenir tu gardes de l’autre quand il était joueur ?

Manolo Gas : « C’est Didier Ollé-Nicolle qui l’avait fait venir de Caen avec Benoît Lesoimier. Bruno, c’était un milieu talentueux et offensif. Il avait un super pied droit. Je me rappelle de ses coups de pied arrêtés et de ses frappes de 25 mètres… C’était le haut niveau. Ce n’était pas une surprise pour moi quand il a signé en Ligue 1. »

Bruno Grougi : « Je me souviens que c’était un mec très investi, consciencieux et à l’écoute. Manolo, c’est quelqu’un qui n’improvise pas, qui a une vraie réflexion. A l’époque, c’était un vrai pro. C’était l’ancien du vestiaire et pour nous qui étions plus jeunes et plus fougueux c’était un modèle. Il était vraiment en mission. »

Comment a été votre collaboration joueur-entraîneur ?

M.G. : « Les choses se sont faites de manières très naturelles. Il faut dire que l’état d’esprit du groupe était top. On n’avait pas de stars et vu qu’on se connaissait déjà, je me suis vite adapté. Je faisais vraiment la transition entre les joueurs et le staff. Je faisais encore partie du vestiaire. Et puis Bruno c’était tout simplement une super recrue. »

B.G. : « Déjà, je n’ai pas du tout été surpris qu’il passe de l’autre côté de la barrière et qu’il intègre le staff. Il avait une vraie maturité. La relation qu’il avait avec nous à l’époque, avec une proximité naturelle vu qu’il venait juste de quitter le vestiaire, ça m’a beaucoup aidé. Il avait une facilité à nous dire les choses. Quand ça n’allait pas, il ne prenait pas de gants avec nous et c’était très bien comme ça. Avec lui, on pouvait discuter très facilement. »

Comment tu vois le parcours de l’autre ?

M.G. : « Il a longtemps joué en Ligue 1 et un peu comme moi il a été fidèle à un club. Cela a sûrement permis à la direction du Stade Brestois 29 de mieux le connaître et de pouvoir lui faire confiance ensuite. C’est un coach qui connaît les joueurs et le foot. Quand il était joueur, il faisait confiance à ses coéquipiers et aujourd’hui on lui rend cette confiance. Comme moi, il a été adjoint de plusieurs coachs. C’est la preuve qu’il est fidèle au club et qu’il fait le job. C’est vrai que c’est quelque chose que l’on a en commun. On sait s’adapter. On est, je pense, respectueux et on essaye de faire profiter de notre expérience. Bruno, c’est un mec qui se fond bien dans le collectif, qui est discret et compétent. »

B.G. : « Certains choisissent la formation comme Sébastien Mazeyrat ou l’accompagnement de joueurs, mais nous on a choisi de rester avec les pros. En ça, c’est vrai que nos parcours ont des similitudes. Manolo je lui tire mon chapeau parce qu’il a tout connu avec le Clermont Foot 63. Il a percé, il s’est installé et il est devenu adjoint. C’est admirable. C’est très rare d’aussi longues carrières dans un même club. Réussir à durer au haut niveau ce n’est pas donné à tout le monde. Il a un vrai mérite. »

Vous êtes encore en contact ?

M.G. : « On s’est croisé à Clairefontaine début avril au moment du recrutement pour le BEPF. On a bien discuté des joueurs qu’on connaît tous les deux. Notamment les anciens Clermontois qui sont à Brest aujourd’hui. »

B.G. : « On a moins de contacts qu’avec certains autres anciens, mais c’est toujours un plaisir de le revoir et de discuter avec lui. C’est une personne mûre et réfléchie. C’est quelqu’un qui me ressemble dans le caractère dans le sens où il est assez discret et posé. C’est toujours très intéressant de parler avec lui parce qu’il a une vraie réflexion sur le jeu. Et le fait de côtoyer le coach Gastien ça doit l’enrichir encore plus. »

Quel regard tu portes sur l’équipe adverse ?

M.G. : « Le Stade Brestois c’est une équipe qui connaît bien la Ligue 1. Ils ne vont rien lâcher. C’est une équipe hyper dangereuse et qui a des individualités de très haut niveau. Il faudra être attentif parce qu’on peut être en danger à chaque instant. On doit continuer à jouer libérés, mais ne surtout pas se relâcher. »

B.G. : « Je suis fier de dire que j’ai joué au Clermont Foot 63. C’est un club qui est un modèle pour tous ceux qui ont des petits budgets comme nous. Quand on voit où ils sont aujourd’hui ce n’est pas dû au hasard. Que ce soit avec le stade, l’équipe, le centre d’entraînement… Le club se structure bien tout en réussissant à travailler dans la continuité. C’est vraiment exemplaire le travail qui est fait au club. »

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