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Remi, Pascal nous disait que les vacances c’est le plus longtemps, le plus loin possible. Ça te réjouit ?
C’est sûr, pour l’instant on est dans l’incertitude. Pour l’instant personne n’a réservé ses tickets d’avion. Il y a un bon boulot à faire vendredi et après on verra.
Pascal nous disait Que le plus important est de ne pas oublier de gagner le match d’abord, on parle ders scénarios mais l’impératif est de gagner
Oui bien sûr. Nous sommes concentrés que là-dessus. J’imagine bien que les journalistes parlent du scénario qui va se passer si on passe. Après la priorité est de gagner, on est vraiment concentrés là-dessus car a partir du moment où on ne fait pas le boulot, ça ne passera pas. Après c’est l’environnement extérieur qui fait que l’on parle des scénarios, mais dans le groupe on est vraiment concentrés sur ce qu’on a à faire vendredi.
C’est quitte ou double ?
Oui et non car on est dans la position de chasseur quoi qu’il arrive. On a rien à perdre, tout ce qu’on a à faire est de gagner vendredi après on verra les résultats mais pour l’instant ce n’est que du bonus. On va jouer sans pression même si on sait pertinemment que la victoire est obligatoire vendredi.
C’est un match particulier par l’enjeu, par ce qu’il peut apporter ; ce n’est pas un match lambda
Non mais c’est une chance pour nous. On l’a mérité, on a fait une saison déjà historique maintenant c’est sûr qu’on aimerait qu’elle se finalise par les play-offs. C’est un match « qu’on a espéré » depuis longtemps, de jouer un dernier match à enjeu. C’est un match particulier dans le sens où on espère qu’il y aura du monde dans les tribunes. Ca va faire une bonne ambiance et qu’on réponde sur le terrain. Si ça pouvait se terminer par une belle fête à la fin du match ce serait bien.
Dans la préparation, c’est un peu un match de Coupe de France, ce n’est pas une élimination mais…
Non pas forcément. On est serein et on sait qu’on a les qualités pour gagner vendredi. Après c’est l’environnement extérieur qui en fait un match spécial. Pour nous ça reste un « match lambda » même s’il y a beaucoup d’enjeu dans ce match. Mais le fait d’être dans la position de chasseur change les choses dans le sens où ceux qui sont devant nous ont un peu plus de pression dans le sens où ils ont leur destin entre leurs mains ce qui n’est pas notre cas. On n’a pas forcément à calculer mais à tout donner vendredi pour ne pas avoir de regrets.
Tu parles de l’environnement extérieur, de cette pression ; tu sens un truc autour de toi ?
Vous allez être un petit peu plus nombreux aujourd’hui mais ça ne va pas être l’effervescence d’une finale de coupe d’Europe de l’ASM non plus. Ce sont plus nos proches, nos amis, nos familles, l’environnement proche du club qui fait qu’on sent qu’on arrive à la fin de saison et qu’il y a un coup à jouer vendredi. Mais après on est concentrés sur ce match et nous verrons ce qui se passe par la suite.
On va te demander de te mettre dans la tête des joueurs du Paris FC, de Châteauroux, ceux de Tours est-ce que tu penses quand tu n’as plus rien à jouer ?
Là par contre, c’est plus quitte ou double. Nous avons cette position depuis déjà quelques années. C’est un peu quitte ou double dans le sens où le dernier match on peut se sentir un peu en vacances, on ne veut pas se blesser mais je le doute car la plupart des joueurs sont encore là, ont envie de se montrer. Chaque joueur a des choses à prouver que ce soit au club ou pour sa situation future. Des fois, jouer sous pression permet aussi de tenter des choses qui passent et ça peut nous faire mal. Je pense que mine de rien, ils seront présents. Dans cette position-là, on a toujours été sérieux jusqu’à la dernière journée donc je ne vois pas pourquoi le PFC ne le serait pas.
Est-ce que toi, tes coéquipiers ont cherché à avoir des collègues de Châteauroux pour savoir dans quel état d’esprit ils étaient, ou de Quevilly ?
Ah non, Quevilly je n’ai pas eu même si je connais le staff et quelques joueurs. Ils ont encore une carte à jouer, ils vont la jouer à fond. Châteauroux c’est différent car ils n’ont plus rien à jouer mais pour leur dernier match chez eux, ils auront à cœur de faire une belle performance. J’imagine que le coach a encore quelques accroches là-bas donc il va essayer de les motiver.
Physiquement, mentalement, c’est un peu la fin de saison, ça commence un peu à tirer ?
Non, on est prêts. L’objectif qu’on a toujours eu depuis quelques temps nous pousse dans nos derniers retranchements, je pense que physiquement on est bien et a aucun moment on a senti les vacances proches. On a toujours eu l’objectif d’essayer d’aller au bout. Si ça passe vendredi pour on sera prêt pour mardi, on sera prêt pour le match d’après. Il y a une partie mentale et le fait qu’on soit encore dans la course, c’est sûr que ça nous pousse. A partir du moment où vous ne jouez plus rien, que dans la tête vous décrochez un peu, les jambes sont un peu plus lourdes. Mais ce n’est pas notre cas ; on est bien, on est prêts, tout le monde a envie de jouer.
C’est peut-être cela qu’il faudra anticiper pour vendredi ; il faudra être patient comme souvent. Le PFC ne joue plus rien
Oui, ils vont jouer libérés. Une équipe qui ne joue plus rien ne va pas regrouper derrière, je ne pense pas que ce soit leur philosophie de jeu. Ce sera à nous d’être patients, notre jeu passe par là. Il faudra qu’on fasse pas mal de passes, qu’on prépare nos actions, qu’on ne soit pas trop pressés de marquer tout de suite. On sait que ça vient naturellement.